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lep dardenne - Page 7

  • DES DOTATIONS POUR LES COLLEGES ET LYCEES DE VANVES

    L’automne est l’occasion pour le département et la Région de voter les dotations des établissements scolaires dont ils assurent la responsabilité, les colléges pour les Hauts de Seine et les lycées pour l’Ile de France. Qu’en est il à Saint Ex, Michelet et Dardenne alors que leurs éléves vont retourner en classes après les vacances de la Toussaint.

     

    Ainsi le Conseil général a voté une dotation de fonctionnement de 106 830, 16 € pour le collége Saint Exupery, et de 294 673,77 € pour le collége  Michelet. St Ex bénéficie des forfaits ULIS (1300 €), puisqu’il héberge une unité localisée pour inclusion scolaire,  un accompte pour l’utilisation des gymnases municipaux (7 704 €) et d’un reversement par la commune pour la location de son gymnase départemental (3 907 €).  Patrick Devedjian en a profité le 21 Octobre dernier pour indiquer "que 8% des dépenses de fonctionnement et prés de 30% des dépenses d’investissement de notre budget sont consacrés à la Région". Il a même cité une enquête comparant les dépenses de 11 conseils généraux dont les 8 de la Région Capitale avec les Bouches-du-Rhône, le Nord, Le Pas de Calais, le Rhône. Le 92 consacre 2207 € d’investissement par collégien le 9.3 seulement 567 €. Le 92 consacre 1 157 € de fonctionnement par collégien que le Nord qui a un budget supérieure aux Hauts de Seine n’y consdacre que 427€. Enfin, les actions éducatives représentent une dépense de 144 € par collégien dans le 92 contre 46 € pour les autres.  

     

    La Région a versé une Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) au LEP Dardenne qui comprend plusieurs postes : 29 810 € de dépenses pédaggogiques dont 1760 € pour l’éducation physique et sportive (EPS), 46 547, 80 € pour l’entretien et les charges, 31 768 € pour le chauffage soit une DGF de 108 035,80 €. Mais comme pour tous les lycées, cette DGF doit subir un lissage pour asurer une transition entre l’ancien et le nouveau baréme appliqué pour la calculer et un prélévement de 3206,95 € destiné à alimenter une partie mutualisée de la DGF redistribuée en cours d’exercice aux établissements devant faire face à des imprévus ou des dépenses exceptionnelles. Une initiative qui date de 2 à 3 ans lorsque la Région s’était aperçu que certains établissements thésaurisés. Le Lycée Michelet disposera d’une DGF qui se répartit ainsi : 48 712,65 € de dépenses pédagogiques, 301 012 € pour l’entretien et les charges dont une dotation de 11 050 € pour l’internat, 166 131 € pour le chauffage. Mais après lissage et prélévement pour alimenter la caisse mutualisée (1606,61 €), elle représente  à 519 471 €  

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES (Suite) : DES REPONSES ET DES ATTAQUES SUR FONDS DE CAMPAGNE ELECTORALE

    Le débat sur les orientations budgétaires a duré 1H45 Mercredi soir au Conseil Municipal qui s’est terminé juste pour permettre aux élus d’assister à la deuxiéme mi-temps de France-Brésil où les Bleus ont marqué leur unique but. Après avoir présenté les propositions de la Majorité pour le budget 2011 et les critiques de l’opposition, le Blog Vanves Au Quotidien revient sur le débat qui a suivi.

     

    Le premier à engager le fer avec l’oppositon a été Laurent Lacomére sur la sécurité, à peine retenu par Bernard Gauducheau qui l’a invité à attendre la question orale prévu à la fin de la réunion pour répondre. Ce qui ne l’a pas empêché d’expliquer « qu’à Vanves, le problème, ce n’est pas la sécurité, mais la tranquillité publique. L’objectuif est surtout d’éviter que les halls d’immeubles soient occupés, les caves visitées ou les places envahis par des bandes de jeunes qui traînent et font du bruit….Et on y est arrivé !». Marie Françoise Goulobtzoff (NC) a considérée qu’elle avait déjà répondue sur la jeunesse : « Faire mieux avec ce l’on a. Nous n’avons jamais eu autant d’activités pour les jeunes. Nous n’avons jamais été aussi présent dans les colléges. Nous n’avons jamais eu autant d’adhérent dans le club 11-17 ans ». Du coup Jean Cyril Le Goff (PS) a fait remarquer que « les jeunes vont jusqu’à l’âge de 25 ans » et que « c’est le désert entre 17 et 25 ans ».  Bernard Gauducheau a répliqué : « 99% ont de quoi s’occuper, si on intégre le sport, la culture, les asssociations, en citant le Stade de Vanves, le conservatoire, le théâtre… ! »

    Il en a profité pour revenir sur les critiques concernant la propreté  « où un effort financier sans commune mesure avec ce que faisait Vanves, a été effectué. Mais nous venons à peine de sortir d’une phase d’intempérie… qui ont retardé de surcroît certains chantiers ». Ainsi que sur les taux des taxes d’habitation et foncière, élevées à Vanves, « car les habitants veulent des services d’aussi bonne qualité que chez les voisins, et cela coûte cher. Et nous n’avons pas de réserves foncières pour créer des activités ». Occasion de préciser à propos des terrains de la rue Aristide Briand (ex-DDE et ex-Sécurité Sociale) que « les projets ne sont pas arrêtés. La ville a fait un effort considérable pour Cabourg, et ses terrains devraient permettre de réduire le coût de la dette et de nos investissements ». Enfin, il a répondu à Lucile Schmid (EELV) que « Notre stratégie s’inscrit dans un mandat. Mais nous avons réailsé un sacré programme lorsqu’on fait le bilan depuis 2001. Il y aura le Conservatoire dont le chantier devrait démarrer dans quelques mois. Après nous ferons des inverstissements moins lourds pour enttretenir et renouveler notre patrimoine dans une démarche d’entrretien et de qualité de nos bâtiments. Nous sommes dans une logique d’une bonne gestion de nos bâtiments ».

    Le débat avait l’air de prendre fin, le maire demandant si un élu (de la majorité) voulait encore réponse, lorsque Gérard Laubier (NC) s’en est pris à Guy Janvier dans une intervention assez « brute de béton » en lui disant carrément que « ce n’est pas vous qui trouvait les subventions au Conseil Général ! On sait très bien à qui s’adresser. On a les gens pour instruire les dossiers ! ». Du coup, Lucile Schmid (EELV) a réagit en prenant l’exemple de la Région qui a versée des subventions à Vanves en citant le lycée Michelet et le commissariat de police : « Il ne faut pas réduire les choses à des enjeux partisans ! ». Mais Bernard Gauducheau l’attendait au tournant : « Depuis que Michelet est géré par la Région, on n’arrive à rien ! La Région n’investit plus rien alors que ce lycée a été rénové, considérant qu’il se trouve dans une commune riche, mettant en péril tous les investissements réalisés dans sa rénovation. Et je ne parle pas du LEP DArdenne où ses éléves sont dehors à midi car rien n’a été fait à l’heure du déjeuner (self service)  pour eux ! ». C’est finalement David Mahé, dont le fils était présent pour faire un compte rendu de ce conseil à sa classe -  qui a eu les mots  - très consensuels - de conclusions : « Nous retrouvons dans ces orientations budgétaires les marqueurs forts d’une bonne gestion de notre commune »

  • LE MAIRE ET LE CONSEILLER GENERAL DE VANVES SIEGENT LE MEME JOUR MAIS CHACUN DE LEUR COTE

    Les deux principaux candidats aux cantonales siégeront aujourd’hui, l’un, Bernard Gauducheau (NC) au Conseil Régional, et cela maintenant depuis deux jours pour Bernard Gauducheau, qui participe à un long marathon budgétaire qui a conduit cette assemblée régionale à faire une très longue séance de nuit. L’autre, Guy Janvier (PS) au Conseil Général pour la dernière séance de l’année qui se déroule dans un contexte très politique d’affrontement entre pro et anti Devedjian au sein de l’UMP.

     

    UNE JOURNEE SUFFIRA A NANTERRE : GUY JANVIER DEFEND l'ESS

    De nombreuses délibérations sont inscrites aujourd’hui au Conseil Général des Hauts de Seine : Notamment le rapport de la Chambre Régionale des Comptes qui conforte la gestion de cette collectivité territoriale sous les présidences successives de Nicolas Sarkozy (jusqu’en Mai 2007) et de Patrick Devedjian depuis,  en relèvant une limitation des frais de structure et la mise en place d'un plan de relance efficace pour faire face à la crise. Pour autant, « la situation du département doit le conduire à poursuivre l'effort de rationalisation de la gestion qu'il a entrepris au cours de ces dernières années » estime la CRC, précisant que les dépenses sociales étaient amenées à augmenter. Le département ne pourra « pas maintenir son autofinancement au même niveau dans les années à venir », en raison de « l'augmentation prévisible des dépenses obligatoires et de l'incidence de la réforme de la fiscalité locale ». Par ailleurs, le conseil général a défini en 2009 des objectifs visant à limiter l'évolution de ses frais de structure, notamment les dépenses de personnel. Le contrôle des véhicules de fonction, la limitation de l'accès à son restaurant chic « Le Ruban bleu » et des logements de fonction figurent parmi les améliorations récentes. Ce rapport « va rassurer les conseillers généraux sur la gestion vertueuse du département et apaiser les tensions internes à l'UMP » a estimé l’un des membres de la majorité

    Le Conseil Général donnera son avis sur les trois projets soumis au débat public : Arc Express, Réseau automatique du Grand Paris, prolongement d’Eole. Guy Janvier aura l’occasion d’intervenir au moins à deux occasions : Sur l’actualisation de la politique départementale d’insertion, et défendra le vœu, au nom du groupe socialiste relatif à l’Economie sociale et solidaire (ESS). Une question qui était au cœur des préoccupations des conseillers régionaux hier soir lorsqu’ils ont étudié le budget ESS de la Région. "L'ESS a le vent en poupe. Même le conseil général s'en préoccupe! C'est peu dire..." Et d'expliquer qu'à la demande du PS le président du groupe UMP a mis en place un groupe de travail  qui s'est réuni à 4 reprises, et en quoi l'ESS est une autre façon d'entreprendre qui consiste à refuser la course aux profits à tout prix mais plutôt à accepter des "bénéfices raisonnables et la notion d'entreprise bien gérée. elle est au coeur du développement durable et d'une société respectueuse de son environnement, et des hommes et des femmes qui la composent". Et de demander que le Conseil Général s'engage dans des actions très concréte avec des crédits identifiés dés le budget 2011. Ce qu'avait promis le président Patrick Devedjian.    

     

    LE TROISIEME JOUR A BABYLONE : DARDENNE ET QUERELLE SCOLAIRE !

    Bernard Gauducheau entamera sa troisiéme et sûrement dernière journée dans l’hémicycle de la rue de Babylone à côté du cinéma La Pagode.  A l’occasion de l’examen du budget lycée, hier matin, le maire de Vanves a remplacé au pied levé une de ses collégues du NC pour défendre la position de son groupe et les 5 amendements déposés, alors qu’il s’occupe du secteur de l’aménagement territorial francilien (SDRIF, Grand Paris, Contrats Régionaux etc…). Il a découvert la solitude de celui qui assure la permanence de groupe pendant les séances marathons, effaré par la perte de temps qu’implique la procédure parlementaire au sein de cette assemblée régionale. « Le temps d’examiner et de voter un amendement, je tiens un conseil municipal » confiait il à l’heure du déjeuner. Mais il n’en a perdu pour autant le nord car il en profité pour défendre un sujet qui lui tient à cœur, comme le feront bientôt les conseillers territoriaux : Le manque des restauration au LEP Dardenne. « Tout le monde parle d’améliorer les conditions de vie et de travail de la communauté scolaire. A Vanves les lycéens du LEP sont obligés d’aller à Michelet pour déjeuner ou de se débrouiller tout seul. J’ai soulevé cette question à la Région sans réponse. Les lycéens sont les grands perdants ! »

    Mais il a été gâté durant cette matinée car il a pu assister à une belle manœuvre politique du Front de Gauche qui a relancé la guerre de l’enseignement public et privé en déposant un amendement abaissant brutalement de 42% les aides versées aux lycées privés. Il a bien sûr dénoncé cette tentative  de réouvrir cette guerre de tranchée alors que souvent « l’enseignement privé met en place des méthodes innovantes permettant à des jeunes de s’insérer dans le cursus scolaire. Il ne faut pas idéologiser le débat » a-t-il expliqué, avec son collégue de l’UMP Jean Didier Berger.  Mais les  amalgames bien calculé de l’orateur de FdeG, avec le FN, les anti-avortements… rappelé à l’ordre par JP Huchon, sous les huées de la droite, cherchait un  autre résultat qui a été obtenu. Du coup tous les groupes à gauche et à droite ont voté contre cet amendement après les explications de l’Exécutif qui a rappelé la régle édictée en la matière par la Région : « S’agissant de crédits concernant la sécurité, ils concernent tous les lycées » tout comme la gratuité des livres. « Les enfants ne peuvent pas être traités différemment ». Mais les communistes faisaient grise mine après le vote, car ils savaient que les troupes de JL Mélenchon vont pouvoir déclamer partout que « le PC défend l’école privée ». D‘ailleurs depuis le début de cette session, un membre du FdeG tourne avec un camescope toutes les interventions de son groupe et les réactions de groupe communiste. La guerre des candidatures à la présidentielle dans l’extrême gauche a même gagné l’hémicycle régional.  

     

    CHENEL DECORE DU MERITE MALGRE TOUT

    Malgré la longue session budgétaire du Conseil régional, Bernard Gauducheau a pu se dégager pour remettre la médaille de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite à Sophie Chenel hier soir à l’Hôtel de Ville. La représentante d’une vieille famille vanvéenne présente dans la ville depuis le XIXéme siécle et dont l’entreprise Procédés Chenel occupe un des immeubles remarquabls du patrimoine vanvéen rue J.Bleuzen construit en 1936 et transformé depuis. Son pére avait développé son activité dans les techniques et des matériels de décoration, ayant pendant de longues années réalisés les décorations des salons et notamment ceux du parc des Expositions. Vanves en a même bénéficié car il avait fourni (gracieusement)  les stands et le matériel pour organiser le premier forum des entreprises, du commerce et de l’artisanat de Vanves au gymnase Maurice Mage voilà 20 ans. Et son bâtiment avait accueilli pendant quelques années le salon des Amis des Arts de Vanves.  Sophie Chenel a prit le relais et gère aujourd’hui de façon autonome cette entreprise de 20 salariés, en pariant sur les brevets et l’innovation technologique, et en développant son savoir savoir faire à l’export puisque 40% de son chiffre d’affaire est réalisé à l’étranger. Malgré la crise économique en 2008 ayant frappé toutes les entreprises françaises, ses activités continuent de prospérer car elle se bat sans relâche pour sa société et ses employés.

     

    BOLLORE S’OCCUPERA D’AUTO LIB

    Vanves est concerné par le choix du groupe Bolloré qui a remporté hier, le contrat Autolib', projet de voitures électriques en libre-service sur le modèle du fameux Vélib', puisqu’elle fait partie de la quarantaine de ville avec GGPSO et le Conseil Régional à avoir adhéré  à ce syndicat mixte lancé par  la ville de Paris. En juillet, la ville avait retenu trois candidats: Bolloré, le consortium Avis-RATP développement-SNCF-Vinci Park et le groupement VTLIB' (Véolia transport urbain). Mais dès octobre Bolloré s'est distingué des autres « par une offre de service dans sa globalité la plus intéressante », selon les responsables de ce syndicat Mixte en citant « un investissement extrêmement fort » de ce groupe.